Le Canada se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde et trois fois plus vite que les États-Unis. L’allaitement maternel a un impact positif sur le changement climatique, protège l’environnement et ménage les ressources. L’inclure dans les stratégies de réduction des gaz à effet de serre est facile, rentable et socialement acceptable.
L’allaitement au sein est le moyen le plus écologique de nourrir un bébé : aucun emballage, aucun déchet, aucun additif de conservation, aucun transport. Son impact environnemental est tangible tant dans les pays industrialisés que dans ceux en voie de développement. Augmenter les taux d’allaitement permet non seulement de réduire la production de préparations commerciales pour nourrissons — aliments ultra-transformés —, mais il permet aussi de réduire la consommation de médicaments par son impact sur la santé.
« De nombreuses femmes allaitent moins longtemps qu’elles ne le souhaitaient d’emblée », rappelle Raphaëlle Petitjean, coordonnatrice contractuelle du Mouvement allaitement du Québec (MAQ). La présence d’environnements favorables à l’allaitement exerce une influence positive sur la décision d’allaiter et en facilite la poursuite en soutenant les femmes et les personnes qui allaitent par des moyens concrets. « L’allaitement est une décision individuelle, mais la mise en place d’environnements favorables est une responsabilité de société », rappelle Marie-Ève Desforges, responsable aux affaires externes du MAQ.
En cette année électorale, unissons nos voix pour rappeler que l’allaitement est également un enjeu environnemental.
Pour en savoir plus, consulter l’article ALIMENTATION VERTE: ACTION POUR LE CLIMAT DÈS LA NAISSANCE
Télécharger le communiqué