Extrait d’un article de Laurence Girard, formatrice Co-Naître
Dans cette publication, les deux auteurs, Karin Cadwell et Kasja Brimdyr, envisagent les différentes voies physiologiques qui permettraient d’expliquer l’impact négatif de l’administration d’ocytocine synthétique au cours du travail sur le devenir de l’allaitement.
Une première étude menée par les auteurs, The Association Between Common Labor Drugs and Suckling When Skin-to-Skin During the First Hour After Birth, avait montré que l’ocytocine administrée pendant le travail diminuait la probabilité pour le bébé de s’attacher au sein et de téter pendant la période de contact peau à peau avec la mère. Les auteurs ont alors mené une recherche dans la littérature récente pour comprendre les voies physiologiques qui pouvaient être impliquées et en ont identifiées trois :
La dérégulation du système maternel de sécrétion de l’ocytocine naturelle
Le passage au travers de la barrière hématoencéphalique fœtale de l’ocytocine synthétique
L’hyperstimulation utérine
Les conclusions des auteurs
Il apparait utile de bien peser les bénéfices et les risques à utiliser de l’ocytocine synthétique au cours du travail ou pour le déclencher, tant dans l’intérêt de la mère que dans celui du nouveau-né.
Référence
Brimdyr K, Cadwell K, Intrapartum. (2017). Administration of Synthetic Oxytocin and Downstream Effects on Breastfeeding: Elucidating Physiologic Pathways. Annals of nursing research and practice.
Lire la suite de cet articlePublié le 19 février 2018 par Co-Naître