Des ONG défendent l’allaitement alors que la désinformation autour de la COVID-19 s’impose

25 juin 20 | Monde, Publications - Rapports - Études

La désinformation à l’égard de l’aspect sécuritaire de l’allaitement maternel durant la pandémie du coronavirus a mené à une diminution de cette pratique par des femmes craignant nuire à leur enfant, avancent des ONG.


Voici quelques extraits de l’article « NGOs defend breastfeeding as COVID-19 misinformation rages » paru le 9 juin 2020 sur le site Devex – a media platform for the global development community – 
Traduction libre par le MAQ

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La lutte contre la désinformation sur l’allaitement – déjà présente dans certains pays avant la pandémie – est plus compliquée lorsque l’accès des mères à des hôpitaux, à des cliniques et à des visites à domicile a été restreint par des mesures de confinement.

L’Organisation mondiale de la Santé recommande l’allaitement exclusif lors des six premiers mois de vie d’un nourrisson – une recommandation qui n’a pas changé avec l’apparition de la COVID-19.

« Dans certains hôpitaux les taux d’allaitement ont chuté de 40 à 50 %, signale Alex Iellamo, conseiller mondial sur l’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants en situation d’urgence à Save the Children UK. Il y a eu beaucoup de confusion pas seulement à l’échelle communautaire, mais aussi parmi les agences. »

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La désinformation au profit des entreprises

Des ONG ont aussi observé des comportements évidents de fabricants de substituts maternels ayant tenté de tirer profit de la confusion autour de l’allaitement durant la pandémie afin de promouvoir leurs produits en tant qu’alternative sécuritaire.

« Avec la COVID, des compagnies utilisent ceci afin de renforcer les peurs et inquiétudes des mères en disant  » On est ici pour vous. Nous savons que ça doit être stressant pour vous durant cette pandémie, etc., mais nous sommes ici. Nous nous assurons que nos substituts sont sécuritaires et disponibles. » Et ils recourent aussi à de vieilles tactiques – que nous avions réussi à vraiment freiner au cours des dernières années – comme celle de distribuer des substituts gratuits, avance Clark. Nous avons plusieurs exemples qui nous ont été montrés par diverses régions du monde, où des compagnies sont en train d’agir de la sorte. »

Assurer l’allaitement en temps de crise

Dans des pays où des programmes de soutien à l’allaitement assurés dans des cliniques ou par l’intermédiaire de visites à domicile ont été restreints en raison de la distanciation sociale ou les exigences du confinement, des organismes ont essayé d’adapter leurs communications pour joindre de nouvelles mères et poursuivre la promotion de l’allaitement. Ils ont essayé des groupes WhatsApp, la télévision, la radio et les réseaux sociaux comme Facebook pour partager de l’information sur l’allaitement pendant la pandémie.

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« Il y a tellement plus d’autres risques pour la santé d’un enfant envers lesquels l’allaitement protège, que c’est même un peu plus tragique que les gens cessent l’allaitement en raison d’un risque minime associé à la COVID-19 alors qu’il y a des risques importants de pneumonie, de diarrhée et autres maladies », a insisté le directeur en nutrition de l’organisme CARE, Tom Schaetzel.

* Pour lire l’intégralité de l’article dans sa version originale : https://www.devex.com/news/ngos-defend-breastfeeding-as-covid-19-misinformation-rages-97440

 

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