Le MAQ salue la volonté du gouvernement de mettre la priorité sur les usagères et usagers dans son projet de création de Santé Québec, et rappelle que les organismes communautaires ont un rôle important à jouer dans la fluidité des trajectoires de service.
Lors de sa présentation aux regroupements provinciaux d’organismes communautaires, le 4 avril dernier, la porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux n’a malheureusement pas pu donner aucune indication sur la façon dont les organismes seront touchés par la création de Santé Québec. « C’est inquiétant, souligne Raphaëlle Petitjean, directrice générale du MAQ, car les liens entre les établissements publics de santé et les ressources communautaires en allaitement sont indispensables autant pour diriger les femmes et les familles vers ces services, que pour diriger les usagères des organismes communautaires vers des services cliniques adaptés lorsque des problèmes médicaux viennent entraver l’allaitement. » Assurer ce lien en tout temps est d’ailleurs une des recommandations faites par le MAQ dans son rapport de 2020 sur la protection de l’allaitement durant un état d’urgence sanitaire.
Toutes les parties sont gagnantes lorsque le communautaire est consulté, en particulier la population. « Les organismes communautaires agissent souvent en prévention, et aussi comme une première ligne pour détecter des problèmes nécessitant une consultation médicale. Assurer le développement de ces organismes, c’est assurer une première efficiente. Ce réseau fait partie de la solution, à condition qu’il soit intégré dans la trajectoire des services », rappelle Mme Petitjean.
Le MAQ demande instamment au gouvernement du Québec d’inviter le réseau communautaire lors des consultations sur cet important projet de loi et de lui faire la place nécessaire pour répondre adéquatement aux besoins en santé et services sociaux de la population du Québec.
Communiqué
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