Formules en poudre pour bébés vendue en Amérique du Nord : évaluation de l’impact environnemental
Traduction libre par le MAQ – Titre original « Powdered Baby Formula Sold in North America: Assessing the Environmental Impact ».
Source : Breastfeeding Medicine Vol. 15, No. 10 – https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/bfm.2020.0090
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer d’environ 45 % d’ici 2030 et atteindre un niveau net zéro en 2050. Les biocarburants, l’énergie solaire et l’énergie éolienne sont des choix évidents pour réduire jusqu’à 75 % d’émissions du secteur de l’énergie (y compris les transports), mais réduire 25 % du champ restant, soit le secteur alimentaire, est plus difficile à réaliser. L’un des moyens possibles à considérer est de modifier notre régime alimentaire et augmenter nos choix alimentaires à faible teneur en carbone.
Objectif de l’étude sur les effets environnementaux des préparations en poudre pour nourrissons
Nous avons choisi d’examiner l’impact des préparations en poudre pour bébés. L’objectif de cette étude était d’établir une estimation minimale des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les produits de préparation en poudre pour bébés vendus en Amérique du Nord, incluant le Canada, le Mexique et les États-Unis.
Résultats : l’impact environnemental des préparations en poudre
Nous avons constaté qu’en 2016, les émissions de gaz à effet de serre en Amérique du Nord (en tonnes d’équivalent CO2) attribuables aux ventes de préparations en poudre étaient de 70 256 pour le Canada, de 435 820 pour le Mexique et de 655 956 pour les États-Unis. En 2016, les émissions nord-américaines par habitant pour les nourrissons et les jeunes enfants de la naissance à 36 mois s’élevaient au minimum à 59,06 kg d’équivalent CO2.
Conclusions de l’étude
L’impact des préparations en poudre pour nourrissons sur l’environnement et les gaz à effet de serre, ainsi que les risques connexes liés au changement climatique, peuvent être des éléments pertinents à considérer par les professionnels de la santé au moment de prodiguer des conseils aux familles sur l’alimentation de leur nourrisson. Cette étude constitue un ajout novateur et potentiellement utile aux données émergentes sur cette question et devrait être prise en compte lors de l’élaboration et du financement de politiques et de programmes de soutien en matière d’alimentation des nourrissons et de jeunes enfants.