L’OMS, l’UNICEF et l’IBFAN ont préparé le premier rapport mondial conjoint sur le statut du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel (le Code) dans 194 pays. Ce rapport présente le statut juridique du Code, analysant dans quelle mesure les dispositions du Code ont été intégrées dans le cadre juridique national des différents pays. Il donne des informations sur les efforts consentis par les pays afin de suivre et de faire respecter le Code par l’intermédiaire de la mise sur pied de mécanismes formels.
Les ventes mondiales de substituts du lait maternel s’élèvent à 45 milliards de dollars. Les techniques agressives et inappropriées de ces substituts continuent de réduire l’efficacité des actions visant à améliorer les taux d’allaitement. Rappelons que si l’allaitement maternel était quasi universel, plus de 820 000 vies pourraient être sauvées chaque année, en plus de réduire les couts de santé.
Le Canada fait pâle figure dans le palmarès mondial. En effet, il n’y a toujours aucune mesure législative. Seules quelques dispositions ont été prises.
À lire aussi :
- Code international de commercialisation des substituts du lait maternel (1981)
- Les lois destinées à protéger l’allaitement sont insuffisantes dans la plupart des pays (Communiqué de presse)
- Rapport 2011 sur la mise en œuvre du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel – en anglais
- Réseau de surveillance et d’appui à l’échelle mondiale pour l’application du Code – en anglais